Entrepreneurs, attention au risque de concentration
Je vous expose un cas typique du jeune homme ou de la jeune femme d’affaires. Zachary a 32 ans. Jeune publicitaire hipster, le succès lui est littéralement tombé dessus depuis que les réseaux sociaux ont gagné le coeur des entreprises. Il conçoit des blogues, des pages Facebook, Linkedin, Twitter et Youtube… et des stratégies pour les grandes compagnies qui n’y comprennent rien. Son agence « Social Buzz inc. » emploie 27 personnes. Zachary fait maintenant plus de 450 000$ par année. Pour gérer son argent, il ne compte que sur lui même. «Ben quoi, si je réussis en affaire, c’est parce que j’ai du flair». Il a un compte de courtage et possède un portefeuille d’actions composé principalement de sa société fétiche: Apple. Pour diversifier, il a aussi des parts de sociétés technologiques de pointe. Des fournisseurs de semi-conducteurs, de logiciels, d’écran… Des noms comme Broadcom, ARM Holdings, Corning, Qualcomm, TDK… et autres équipementiers pour mobiles. Croyez-vous que la stratégie de Zack est appropriée? Pas vraiment. Mais on peut parler au passé, car les lacunes ont été corrigées. Zachary avait principalement un problème de répartition. L’ensemble de ses avoirs tournait autour de la même industrie. Il oeuvre
dans le domaine des technologies de l’information. Il possède surtout des actions d’APPLE et TOUTES ses autres bonnes compagnies technos sont dans la liste des fournisseurs du fabricant des iPhone et iPad. Évidemment, si elles ont bien fait, c’est parce qu’APPLE a du succès et engrange les profits. Mais, on ne connaît jamais avec précision la fin d’un cycle économique sectoriel.
Quand je rencontre un homme ou une femme d’affaires de la trempe de Zachary, je lui fais comprendre que son entreprise, c’est son fond de retraite et son patrimoine familial. Elle entre la plupart du temps, dans la catégorie des «actions de petites entreprises». Si 80% de ses actifs reposent sur les actions de sa société, il se doit de sécuriser et diversifier le reste. C’est ce qu’on a fait. Avec nos solutions de GESTION PRIVÉE, nous avons pu varier les paniers et maintenant son REER et son CELI sont insaisissables!
Avec le soutien de sa nouvelle équipe de conseillers professionnels, il comprend maintenant l’impact de la fiscalité sur le long terme. Après les coups de tête émotifs, c’est l’impôt qui gruge le plus nos économies. En transigeant lui-même, il croyait faire une bonne affaire. Mais, ce n’était que des économies de bout de chandelle sur un horizon de court terme. Consacrer 100% de son temps à la gestion de SON entreprise est drôlement plus payant.